Carrying out research work requires membership in a research team and / or laboratory. Therefore, I belong and I am in collaboration with researchers from the Laboratory of Food Engineering and Technology (LAGETA) of ENSAI, the Laboratory of BioProcesses (LBP) of IUT, the laboratory of Biophysics, Food Biochemistry and Nutrition (LABBAN), all of the University of Ngaoundere. Abroad, I am in collaboration and associate researcher of the Laboratory of Food Technology and Biotechnology and, of the Laboratory of Applied Chemistry all, of the University of Johannesburg (South Africa) where I had the privilege of carrying out two postdoctoral years.
Collaboration with all these laboratories and research teams has led to a focal point which is based on engineering sciences applied to agro-industrial development.
At the IUT, I supervise students in the DUT cycle (Bacc + 2, more than 50 students whom have already defended their topics) and in Technology License (Bacc + 3, more than 40 students whom have already defended their topics). At the ENSAI, on the other hand, I supervise students in the Engineering cycle (24 students already having defended their topics), Master of Science (5 defended their topics) and Doctorate / PhD (5 PhD students, 3 of which are in the final phase and could support in 2020/2021).
Context and issues
Since 2008, my scientific activity has been interested in the promotion of local raw materials in the field of beverages. So, I set out to understand and model the effect of process factors on the physicochemical characteristics of the drinks obtained. During my Ph.D. thesis, I studied both experimentally and through theoretical simulations the brewing phenomena using Cameroonian sorghum cultivars (Madjeru, Safrari and S.35). The tool used was experiment design using the response surface methodology (RSM). This tool has proven to be very effective in understanding and explaining the impact of factors on the physico-chemical characteristics of worts during the brewing of sorghum, through mathematical and statistical modeling. This is how I decided to continue with this methodological approach (RSM) which has the advantage of allowing a minimum of laboratory experience and at the same time a very high level of reliability. RSM also helped to forecast the behavior of these sorghums during brewing.
So, in 2012, I decided to have two approaches to drinks. A national approach which consists in developing the materials that can be used in the manufacture of beverages. The international approach was born from the postdoctoral fellowships that I obtained during the same year. This approach consisted this time of responding to the concerns posed by multinational breweries. These concerns are related to the quality of their drinks. Another approach has been to contribute to the publication of books still in the beverage industry.
As for the national approach, we started from the observation that Cameroon, which is a developing country, also relies on the beverage industry for its takeoff. Indeed, due to the diversity of agro-food resources it has, this country has a certain potential for the real start of its growth. Unfortunately, on the one hand, the local beverage industry is being swallowed up by multinationals operating in the same field. This leads to under-valuation of beverages or local sources which can significantly contribute to improve the quality of these beverages. On the other hand, the non-mastery of the processes and also, the non-understanding of the biochemical phenomena governing these transformation processes lead to drinks of questionable quality. One of the real limitations in the beverage manufacturing process is unequivocally to work under sub-optimal conditions. This causes inconvenience of several kinds, namely: loss of material, time and energy. As the factors influencing the process are not at their optimum, the quality of the drink is not by extension that which would reach peaks in terms of standard. I was therefore interested in making my contribution to national research, to alcoholic and non-alcoholic drinks, based on cereals (wort and beer) and based on fruits (juice and wines). As well as the beverage industry inputs (enzymes and others).
The international approach has always consisted in the field of beverages (brewery sector), to contribute to the elimination of dimethyl sulfide (DMS) by modeling several technological approaches to boiling the wort. Subsequently, participation in the writing of books where, my contribution consisted in setting out the theoretical approaches to modeling phenomena (fermentations among others) taking place during the use of the equipment used for the manufacture of beverages.
Thus, whatever the approach (national and international), the common thread of my research work is aligned with the central theme which is: Mathematical modeling and understanding of biochemical phenomena for improving the quality of drinks
This central theme is articulated in 3 sub-themes in particular:
1) Investigation of inputs of interest for the manufacture of beverages
2) Optimization of beverage manufacturing process variables
3) Optimization of the elimination of unwanted aromas from brewery worts
Collaboration with other researchers has led to the publication of several other articles in both the environmental and food sectors.
French
La réalisation des travaux de recherche suppose l’appartenance à une équipe de recherche et ou à des laboratoires. De ce fait, j’appartiens et je suis en collaboration avec les chercheurs du Laboratoire de Génie et Technologie Alimentaire (LAGETA) de l’ENSAI de l’Université de Ngaoundéré, du Laboratoire de BioProcédés (LBP) de l’IUT de l’Université de Ngaoundéré, du le laboratoire de Biophysique, Biochimie Alimentaire et Nutrition (LABBAN). A l’étranger, je suis en collaboration et chercheur associé du Laboratoire de Technologie Alimentaire et Biotechnologie et, du Laboratoire de Chimie Appliquée tous, de l’Université de Johannesburg (Afrique du Sud) ou j’ai eu le privilège d’effectuer deux années de postdoctorat.
La collaboration avec tous ces laboratoires et équipes de recherche a conduit à un point focal qui est basé sur les sciences de l’ingénieur appliquées au développement agroindustriel.
A l’IUT, j’encadre les étudiants en cycle DUT (Bacc+2, plus de 50 d’étudiants ayant déjà soutenus) et en Licence de technologie (Bacc+3, plus de 40 d’étudiants ayant déjà soutenus). A l’ENSAI par contre, j’encadre les étudiants en cycle Ingénieur (24 étudiants déjà ayant soutenus), Master II (5 Masters soutenus) et Doctorat/PhD (5 étudiants en thèse de Doctorat PhD dont 3 sont en phase terminale et pourraient soutenir en 2020/2021).
Contexte et problématique
Depuis 2008, mon activité scientifique s’est intéressée à la valorisation des matières premières locales dans le domaine des boissons. Ainsi, je me suis attaché à comprendre et modéliser l’effet des facteurs du process sur les caractéristiques physicochimiques des boissons obtenues. Durant ma thèse de doctorat Ph.D, j’ai étudié aussi bien expérimentalement que par le biais des simulations théoriques les phénomènes de brassage utilisant les cultivars de sorgho camerounais (Madjeru, Safrari et S.35). L’outil exploité était la planification d’expérience utilisant la méthodologie de surface de réponses (MSR). Cet outil s’est avéré très efficace dans la compréhension et l’explicitation de l’impact des facteurs sur les caractéristiques physicochimiques des moûts au cours du brassage du sorgho ceci, par le biais d’une modélisation mathématique et statistique. C’est donc ainsi que j’ai décidé de poursuivre avec cette approche méthodologique (MSR) qui présente un avantage de permettre un minimum d’expérience en laboratoire et en même temps un niveau de fiabilité très élevé. La MSR a également contribué à faire des prévisions sur le comportement de ces sorghos durant le brassage.
C’est ainsi que par la suite, en 2012, je me décide à avoir deux approches concernant les boissons. Une approche nationale qui consiste à valoriser les matières pouvant entrer dans la fabrication des boissons. L’approche internationale quant à elle est née des bourses postdoctorales que j’ai obtenues au courant de la même année. Cette approche a consisté cette fois ci à répondre aux soucis posés par les brasseries multinationales. Ces soucis étant liés à la qualité de leurs boissons. Une autre approche a consisté à contribuer à la publication des livres toujours dans le domaine des boissons.
Pour ce qui est de l’approche nationale, on est parti du constat selon lequel, le Cameroun qui est un pays en voie de développement, compte aussi sur l’industrie des boissons pour son décollage. En effet, de part la diversité de ressources agroalimentaires qu’il possède, ce pays a un potentiel certain pour l’amorce réel de sa croissance. Malheureusement, d’une part l’industrie locale des boissons est phagocytée par les multinationales évoluant dans le même domaine. Ceci entrainant une sous valorisation des boissons où de sources locales pouvant contribuer de façon significative à l’amélioration de la qualité de ces boissons. D’autres part, la non maitrise des procédés et aussi, la non compréhension des phénomènes biochimiques gouvernant ces processus de transformation conduisent à des boissons de qualité douteuse. L’une des véritables limites dans le procédé de fabrication des boissons est sans équivoque de travailler sous des conditions en dessous de l’optimalité. Cela entraine des désagréments de plusieurs ordres à savoir : des pertes de matière, de temps et d’énergie. Les facteurs influençant le procédé n’étant pas à leurs optimaux, la qualité de la boisson n’est pas par ricochet celle qui atteindrait des sommets en termes de standard. Je me suis donc intéressé pour apporter ma contribution à la recherche nationale, aux boissons alcoolisées et non alcoolisées, à base de céréales (moût et bière) et à base de fruits (jus et vins). Ainsi que les intrants de l’industrie des boissons (enzymes et autres).
L’approche internationale a consisté toujours dans le domaine des boissons (filière brasserie), à contribuer en l’élimination du dimethyl sulfide (DMS) en modélisant plusieurs approches technologiques d’ébullition du moût. Par la suite, la participation à la rédaction des livres où, ma contribution a consisté à énoncer les approches théoriques de modélisation des phénomènes (fermentations entre autres) se déroulant au cours de l’utilisation des équipements utilisés pour la fabrication des boissons.
Ainsi, quelque soit l’approche (national et international), le fil conducteur de mes travaux de recherche est aligné sur le thème central qui est : Modélisation mathématique et compréhension des phénomènes biochimiques pour l’amélioration de la qualité des boissons
Ce thème central s’articule en 3 sous-thèmes notamment :
1) Investigation des intrants d’intérêt pour la fabrication des boissons
2) Optimisation des variables de process de fabrication des boissons
3) Optimisation de l’élimination des arômes indésirables des moûts de brasserie
La collaboration avec d'autres chercheurs a conduit à la publication de plusieurs autres articles aussi bien dans les filières environnementales qu'alimentaires.